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14/06/2014

Les Tarzanides du Grenier n° 68

Stanley Obroski fait face à Tarzan. A moins que ce soit l'inverse en miroir, le cœur greffé à droite. En tout cas, nous n'observons pas deux jumeaux mais deux sosies. L'un est le tout puissant « Roi de la Jungle », l'autre un athlète de même gabarit d'épaules mais peureux dans sa tête d'acteur de cinéma.

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Tantôt nommé Stanley Obroski, tantôt Johnny Ringo, le sosie de Tarzan tout sosie qu'il est ne tient finalement pas le coup. A moins qu'ici nous assistions à une scène de parodie : la doublure hollywoodienne soutenant le vrai Tarzan soudain pris de vertige.

 

Comment ne pas voir que les sosies fournissent une occasion de « Tarzanisme » non encore répertoriée pas les commentateurs professionnels des version BD des romans d' E.R. Burroughs ?

 

 

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Au dessus, Rex Maxon, encore hésitant dans ses dessins, illustre Tarzan sollicité amoureusement par la jolie Naomi.  Celle-ci confond le fils des anthropoïdes avec un comédien citadin inconsciemment formé à la ressemblance de l'amant de Jane Porter.

 

Docteur Jivaro

  

12/04/2014

Les Tarzanides du grenier n° 61

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Tarzan,1947-p-4.jpg

 

Certes, ce n'est ni la première ni la dernière fois que T. affronte à mains nues un grand carnassier. Une de ces panthères d'Afrique dont la dépouille pouvait servir de bonnet à tel ou tel roitelet du temps où le chef FOULAH s'écriait : « Quel nez long, trop long ! les blancs européens ont ! ».

 

 Mais cette fois, à la fin du combat mortel, la peau du fauve servira à tout autre chose que de couvre-chef pour le couple Lord GREYSTOKE et Jane PORTER. A quoi donc ? L'image, sortie du numéro 36 de l'année 1947 du TARZAN mensuel des Éditions Mondiales, précède une réponse dont Docteur Jivaro vous entretiendra prochainement.

 

 TARZAN, fréquemment moqué, ridiculisé, etc. doit malgré tout une partie de sa célébrité à ses plus hargneux détracteurs. De la même manière et paradoxalement, le caricaturiste MOI-SAN du boulevardier Canard Enchaîné participa t'il pendant les années 60, à l'omniprésence de Charles de Gaulle dans l'espace public.

 

 Le bédéiste Marijac, en bon français d'Auvergne, combattit les surhommes et autres supermen de provenance américaine. Il refusa tout autant les « gros bras » venus des BD italiennes, les Jim Taureau, Kansas Kid, Dick Fulmine et ainsi d'autres à la queue leu leu. Cependant, sa « bête noire » obsessionnelle semble avoir été Tarzan. Non seulement il en tourna en dérision le personnage dans une assez longue BD (voir notre Tarzanide n° 41 du 26-10-2013) ; mais encore il en moqua le nom ici ou là, à l'occasion de telle ou telle autre série en images dont il se faisait le scénariste. Ainsi, dans le numéro 228 de COQ HARDI, année 50.

 

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Un singe pour rire, Tarzanide rigolo.

 

 

 Vignette sortie de PATOS, une Bédé imprimée économiquement en bichromie rouge et bleue. Des difficultés financières ayant obligé Marijac à recourir à une épargne de fabrication pendant six numéros successifs.

  

Docteur Jivaro

08/09/2012

Tarzanide du grenier (n° 3)

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T'aujourd'hui, pas UN Tarzanide mais UNE Tarzanide.

Les forêts, surtout lorsqu'elles sont réputées vierges d'être sauvages, prédisposent l'imagination à inventer des groupes d'humains sinon complètement nus tout au moins très courts vêtus. C'est ce qui explique que le cinéma puis la bande dessinée fidélisèrent leur public en créant des hommes athlétiques et assez dénudés (genre Tarzan) lesquels furent vite flanqués de jolies jeunes femmes, celles-ci pas enclines à dissimuler leurs charmes dans l'obscurité d'une pudeur musulmane.

Chez Madame BD, ces « filles de la jungle » occupent en grand nombre le paysage. La plus signalée d'entre elles étant …

  • Sheena !

  • Non, monsieur, pas Sheena. Même si sa création remonte à 1937 et précède de beaucoup ses rivales à venir, je me la garde sous le coude pour choisir de parler un peu de …

  • de Betty Boop !

  • Ne plaisantons pas. Je veux parler de Tarzella.

TARZELLA modelée jour après jour, à partir de 1940, par Rex Maxon et pour les strips et planches dominicales américaines de TARZAN.

En France nous attendîmes 1946, que les Éditions Mondiales publient mensuellement TARZAN pour connaître Tarzella.

Les quatre premiers numéros sont titrés TARZAN. Mais avec le numéro cinq c'est Tarzella qui accapare le rôle principal et donne même son nom au journal en remplacement de celui de Tarzan. Pas commode, la demoiselle ! Et le puissant fils adoptif de Kala la femelle doit dépenser beaucoup d'efforts pour s'en faire une alliée.

Tarzella domine ainsi pendant six numéros. Ce n'est qu'en troisième page du numéro onze qu'elle disparaît ou, plus précisément, que Tarzan s'en éloigne malgré sa volonté puisqu'il est emporté dans le … dans le Gouffre de la Mort !

La première collection mensuelle du Tarzan des Éditions Mondiales s'allonge sur cent deux numéros, tous imprimés noir/blanc sauf couvertures coloriées. Tarzella ne reviendra jamais auprès de l'homme singe. Même si dans le numéro trente trois c'est presque son sosie qui bondit au cou du héros pour l'embrasser. Cette autre fille de la jungle s'appelle Fauve. Sa présence est éphémère, n'occupant que deux numéros (trente trois et trente quatre).

Par la suite, Rex Maxon renvoie Tarzan à son rôle de mari auprès de sa bien (trop ?) fidèle Jane. Une Jane à laquelle il fait porter de façon sexy un soutien gorge et une petite jupe en peau de léopard, comme pour ramener au lecteur le souvenir de Tarzella.

Ou de sous entendre que notre Tarzan parfois songeur garde secrètement la nostalgie de Tarzella et Fauve.

Ryal

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La surprise du chef 

Deux images. L'une (celle de gauche) sortie du n° 64 de Tarzan hebdomadaire, année 1947. L'autre présentée dans la grande exposition TARZAN ! qui eut lieu Quai Branly, Musée des Arts Primaires (Été 2009).Roger Boulay écrivit que cette image par laquelle Jane fait du nudisme, existe dans le numéro 64 année 1947 publié en France.

- Moi pas avoir vu poils pubiens, bwana ! Moi jurer. Moi pourtant posséder trois exemplaires n° 64. Eux pas avoir barbu Jane.